LES AMIS DE LA NATURE

 L’Union Touristique Les Amis de la Nature est un mouvement associatif international de tourisme social et de loisirs populaires, né en 1895 à Vienne (Autriche). Les activités des Amis de la Nature sont basées sur l’idée que la protection de la nature est indissociable de la préservation des chances de chacun de s’épanouir soi-même. Les Amis de la Nature ont, depuis leur création, œuvré pour la préservation de l’environnement et des milieux de vie, pour la paix et le rapprochement des peuples, pour les droits sociaux et démocratiques de tous, ainsi que pour des pratiques de loisirs enrichissantes sur le plan physique et culturel.

L’Association est indépendante de tout groupement politique ou confessionnel quel qu’il soit. Cette ONG est présente dans 24 pays et comprend plus de 600 000 membres.                           www.amis-nature.org/

 


LES AMIS DE LA NATURE DE BRIGNOUD

C’est en 1936 que fut fondée à Brignoud une association de montagne et de ski. L’initiative venait d’une bande de copains, dont beaucoup étaient d’origine italienne. On appela cette association “Broca-ski”. En effet, à cette époque, on pratiquait la montagne avec des chaussures entièrement de cuir, à semelle cloutée. Or, “clou” en italien se dit “broca”. Cette association conserva ce nom très peu de temps puisqu’en 1938, elle rejoignit l’Union Touristique des Amis de la Nature.

L’UTAN comptait à l’époque deux associations locales voisines: Grenoble et Fontaine. L'association de Grenoble possédait un chalet à Notre Dame de Vault, petit village situé entre Laffrey et La Mure, celle de Fontaine une maison à Lans-en-Vercors.

L'association de Brignoud loua à Prabert deux pièces au-dessus du café Burat, au centre de Prabert de 1938 à 1941.

Par la suite, Mme Burat loua aux AN de Brignoud au lieu-dit “Les Comptes”, sur la commune des Adrets, une maisonnette qui appartenait à son père, M. Faure. Cette location se prolongea de 1941 à 1946.

En 1946, les AN de Brignoud purent acheter à M. Faure la maisonnette et son terrain, qui sont demeurés jusqu’à aujourd’hui notre “chalet”.

En effet, ils venaient de toucher des indemnités pour “service rendu à la résistance”, le chalet ayant servi de QG pour les maquisards (Compagnie Stéphane) pendant la guerre.

Une meule en pierre déterrée à l'occasion de travaux il y a quelques années nous laisse à penser que notre terrain était le lieu autrefois d'un moulin à huile de noix.

Merci à Hugues et Lydia Bardone de nous avoir transmis cette histoire ainsi que d'anciennes photographies.